RÉPUBLIque du CONGO

Statistiques clés

Pourcentage de production de bois estimée illégale : env. 70 %iLawson, S (2014) Illegal Logging in the Republic of the Congo
Superficie forestière : 22 263 000 ha  iiChatham House, Forest Governance and Legality –Republic of Congo (2015)
Perte forestière en 2020 : env. 64 500 ha iiiGlobal Forest Watch Dashboard – Republic of Congo (2020)
Menaces principales sur les forêts : Exploitation industrielle du bois, développement des infrastructures

 

COntexte du pays

En République du Congo, environ 90 % des zones boisées du pays sont consacrées à la production de bois, quasi exclusivement sous la forme de grandes concessions forestières industrielles. Par conséquent, de nombreuses terres ancestrales des communautés se retrouvent sur le territoire d’une concession sans que les communautés n’aient donné leur consentement préalable libre et éclairé à l’établissement ou aux activités des entreprises. Comme ailleurs en Afrique, l’exploitation industrielle du bois ne leur a rapporté que des bénéfices minimes et la majorité de la population vit dans la pauvreté.

principales rÉalisations

  • Expansion du suivi réalisé par les communautés : en 2021, l’application ForestLink a été déployée dans le département de Sangha, au nord du pays. Le département abrite quelques-unes des concessions d’exploitation industrielle de bois les plus grandes et les plus influentes politiquement de tout le bassin du Congo. En octobre de la même année, la CJJ a entrepris sa première mission de vérification sur la base de signalements d’illégalités par des communautés dans plusieurs régions du pays.
  • Formation technique des principales institutions : Des départements gouvernementaux majeurs, tels que la Direction Générale des Forêts (DGF) du ministère de l’Économie forestière (MEF), ont suggéré de dispenser de nouvelles formations à ForestLink au cours des prochains mois, et ont salué le rôle que ce système peut jouer dans la réduction des activités illégales.
  • Une société civile active : Les organisations CIRECK (Sangha), EJID (Niari), et ACNL (Likouala) ont été formées à l’utilisation de ForestLink. Dans la lignée du modèle efficace du SNOIE au Cameroun, les organisations de la société civile auront la capacité d’accéder aux alertes dans le système ForestLink et d’entreprendre des missions de vérification avec les autorités forestières.

COMMUNautÉs impliquÉes

4

observateurs communautaires formÉs

14

ALERTeS reçues

Countries

date de dÉmarrage de FORESTLINK

2019

“nous sommes enchantÉs du redÉmarrage des activités du projet de STR, et nous voulons renforcer nos capacitÉs afin de mieux connaÎtre nos droits et mieux dÉfendre nos moyens d’existence. ”

M. Jean SAYA BITA, Chef de village à Ngonaka, Lekoumou, septembre 2020.

“LA TECHNOLOGIE FORESTLINK EST INNOVANTE, LES AGENTS DE LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LÉKOUMOU SONT IMPATIENTS D’ÊTRE FORMÉS À L’UTILISATION DE MONITAUR. ”

M. Cédric KIYINDOU, Directeur du Centre de développement des ressources forestières (CVRF).

“SI NOUS SOMMES ÉDUQUÉS PARTOUT AU DROIT FORESTIER, LES FORÊTS SERONT RESPECTÉES“

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