CARTE DES ALERTES COMMUNAUTAIRES

UNE CARTE DES ALERTES SUR LES ILLÉGALITÉS FORESTIÈRES

La carte des alertes communautaires regroupe des milliers d’alertes en temps réel hautement précises sur les activités forestières illégales, envoyées par les observateurs communautaires locaux à l’aide de la technologie ForestLink au Cameroun, République du Congo, République démocratique du Congo, Ghana, Libéria, Côte d’Ivoire et Pérou. 

Cette base de données, la première du genre, offre également un accès simplifié aux informations issues des missions sur le terrain menées par des partenaires de la société civile afin d’établir les faits, recueillir des preuves supplémentaires en vue d’actions répressives et soutenir le plaidoyer au niveau local et national.

Cliquez sur l’image ci-dessus pour visualiser la carte.

PROMOUVOIR LA TRANSPARENCE

La carte des alertes communautaires vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gouvernance des forêts. Alors que la surveillance des forêts par satellite a révolutionné notre capacité à détecter la perte forestière à distance, ForestLink libère le potentiel d’action des communautés sur le terrain en leur permettant de fournir des informations exploitables et de haute qualité sur les causes de la perte forestière et la nature des activités illégales.

Cet outil peut aider les organismes chargés de faire respecter la loi à mieux détecter l’abattage illégal de bois et à identifier les tendances à la source des infractions — par exemple, un manque de suivi des autorités peut révéler une collusion avec les exploitants illégaux ou simplement un manque de moyens à disposition.

UNE SOLUTION ADAPTABLE À BAS COÛT

Une analyse récente menée au Cameroun a montré que le coût d’exploitation de ForestLink s’élevait à 2,75 £ par hectare et par an, et cette somme est vouée à se réduire au fur et à mesure de l’expansion du système. Ce coût est avantageux comparé à celui d’autres régimes de protection de la forêt tropicale, tels que la création d’aires strictement protégées ou des programmes REDD+. Ce système possède également une capacité potentielle d’autofinancement, par le biais de la vente de bois saisi ou comme paiement d’un outil pour les services écosystémiques.